Le château de Trolong (XIVe siècle) éponyme de la famille de Trolong du Rumain. Il possédait jadis une chapelle privée.  » La salle à manger actuelle présente une fenêtre avec remplage du XIVe siècle, paraissant indiquer que cette pièce a peut-être servi d’oratoire à un moment donné  » R. Couffon) ;

Le château de Rumain (ou Rumen), reconstruit de nos jours, a vu naître Even de Bégaignon (évêque de Tréguier de 1362 à 1371). Even de Bégaignon a ensuite suivi le pape Grégoire XI d’Avignon à Rome, où il mourut en 1378. Les Trolong ont possédé le Rumain, du XVème au XIXème siècle. Par décision du 30 juillet 1786, le Roi autorisa le Comte du Rumain, à faire placer au Rumain trois mortiers pris par Charles-Marie de Trolong au fort de l’île Saint-Vincent le 16 juin 1779. Le château est investi le 25 juin 1791 par la garde nationale de la Roche-Derrien puis repoussé grâce à ses mortiers. On y voit un pigeonnier des années 1650 ;

Hengoat (Bretagne) : manoir du Rumain

La fontaine Saint-Maudez, située en contre-bas du bourg ;

Les 4 moulins à eau de Losten-Stang, Rolland, Bizieu, Vogodès ou Vigodès.

A signaler aussi :

un important gisement de tuiles romaines, aux abords de Prat-ar-Pont ;

Patrimoine religieux de Hengoat

L’église Saint-Maudez (XIVème siècle), endommagée vers 1347 ou 1375 durant la guerre de succession de Bretagne. L’édifice en forme de croix latine comprend une nef avec bas-côtés de cinq travées, un transept et un choeur. L’église bénéficie le 1er mars 1380 d’une bulle d’indulgences du pape. L’église est reconstruite en 1846-1847 par Charles Kerleau (de Penvénan). Les travaux de l’édifice actuel, dont Charles Kerleau, de Penvénan, fut à la fois l’architecte et l’entrepreneur, commencèrent le 15 avril 1846 et furent terminés en avril 1847. Le clocher n’aurait été construit qu’en 1852. Dans la nuit du 9 au 10 décembre 1886, la foudre détruisit la flèche et causa de grands dommages à l’église, qui furent réparés. aussitôt. Le porche est restauré en 1846. Le maître-autel et le retable du maître-autel, en bois polychrome, sont l’oeuvre de Nicolas Le Liffer de Kereven et datent de 1727. Le retable, rénové en 1869, proviendrait, dit-on, de l’église Notre-Dame de Bon-Secours de Runan : les deux niches latérales contiennent les statues de saint Maudez et saint Gonéry. Au sommet du retable se trouve une statue de la Vierge à l’Enfant qui date du XIXème siècle. Le lutrin sort de l’atelier Le Merrer de Lannion. On y voit une bannière datée de la fin du XVIIème siècle. Le confessionnal date du XVIIIème siècle. La chaire date du XIXème siècle. L’église abrite un crucifix, en bois polychrome, qui date de la fin du XVème siècle, ainsi qu’une statue, en bois polychrome, de saint Michel (XV-XVIème siècle). Le vitraux de Bessac (1914) relatent notamment les décès de saint Joseph et de saint Maudez, ainsi que la remise des clés à saint Pierre. Le bras reliquaire, en argent, bois, cristal et verre, date de 1540 : il contient des ossements de saint Maudez. On y trouve les plaques funéraires des religieux Costiou, Gour, Loyer et Cathou, décédés entre 1860 et 1878. Le calvaire du cimetière date de 1855. Les seigneurs de Hengoat possédaient jadis des prééminences dans l’église paroissiale ;

le calvaire de Keringant (1601 ou 1691) ;

le calvaire situé sur la route de Pouldouran (1684). Ce calvaire est érigé sur demande de la famille du prêtre-missionnaire Maudez Le Cozannet (né à Langoat le 8 décembre 1666, prêtre missionnaire en 1693, décédé le 25 juillet 1720 en odeur de sainteté).